Plus besoin de vous présenter l’une des licences phares de Capcom, Street Fighter V est disponible depuis le 16 février sur PC et Playstation 4. Malgrè un démarrage difficile sur la beta, la version « finale » promet de belles surprises …
Du contenu manquant…
On parle de version « finale » car, pour la sortie de Street Fighter V, on peut être déçu par le manque de contenu avec, par exemples, son ridicule mode Story qui se résume en 3 rounds maxi par personnages (oui oui 3 rounds et non pas 3 combats) pour voir un 100% affiché sur le mode Story. Mais Capcom a tout prévu et compte sortir tout au long de l’année des MAJ gratuites et insérer une monnaie virtuelle. Vous l’aurez compris, les personnages qui seront disponibles en DLC, seront également disponible in-game gratuitement si vous farmez cette monnaie virtuelle. Le mode Défi qui permettra d’apprendre certains combos ne sera disponible que dans quelques semaines et un mode scénario digne de ce nom devrait être disponible cet été. En attendant, nous n’avons pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n’est un mode Survival, qui consiste à survivre à 30 vagues consécutives. Votre santé ne remonte pas, vous pourrez alors recharger votre barre de santé entre les combats ou encore votre V-Gauge, en échange de quelques milliers de points, déduits directement de votre score. Le classique mode Training, avec la possibilité de configurer l’IA comme on le souhaite. Un mode Versus qui, malheureusement, nous oblige à connecter une deuxième manette. Et enfin, bien entendu le mode Online qui propose des matches amicaux ou compétitifs, un système de rival qui permet de trouver des adversaires avec des fiches complètes qui indiquent leurs style de jeu mais aussi la possibilité de créer des salons pour combattre selon des critères spécifiques, comme jouer exclusivement contre des adversaires sur sa propre plate-forme (PS4 ou PC).
Un line-up digne de ce nom !
Composé de 16 personnages au lancement, dont 4 nouveaux, on y retrouve : Ryu, Ken, Chun li, Dhalsim, Nash, Birdie, Cammy, Karin, Zangief, R.Mika, Vega, Mr. Bison et donc les 4 nouveaux qui sont : Necalli un voleur d’âme, Laura une adepte du Jiu Jitsu, F.A.N.G qui empoisonne ses adversaires et Rashid la machine à combos. Avec un peu d’entraînement, même le joueur novice pourra s’amuser à placer deux, trois combos. En effet, fini le Focus Attack, place à la V-Gauge qui fonctionne avec les V-Skills et les V-Trigger. Les V-Skills sont des coups ou compétences spéciales utilisables par tous les personnages. Non seulement chaque perso à sa propre V-Skill, mais certains d’entre eux peuvent même en posséder deux ou trois variantes. Chaque fois qu’un V-Skill est réussi (touche l’adversaire etc.), vous gagnez une demi-barre de V-Gauge. Et cette V-Gauge a deux fonctions : les V-Reversal, qui utilisent une barre et qui augmentent les dégâts lors d’une contre-attaque. Et les V-Trigger, qui utilisent toutes les barres pour augmenter considérablement les dégâts de vos attaques pendant un temps limité ou dans le cas de Nash, de vous téleportez dans une direction souhaitée. Sans oublier la Critical Gauge, qui vous permet de placer de terribles attaques appellés Critical Arts. Quant à la modélisation des personnages, elle est moins cartoon que les anciens opus, plus travaillé et plus soigné. On apprécie également les décors, avec ses petites sorties de niveau en fin de combat, si l’on place la bonne attaque au bon moment et au bon endroit.
Du gameplay pur et simple…
A moins d’attendre les prochaines mises à jours, Street Fighter V vise pour l’instant les acharnés du mode online ou les adeptes du mode Versus entre potes. Même si le temps de recherche d’un adversaire en ligne peut s’avérer plus long que prévu, le gameplay pur et simple nous séduit et on finit par y prendre goût ! A noter que les Sticks Arcades de PS3 sont également compatibles, ce qui est un réel bonheur ! Avec le design des niveaux et la modélisation soignée des personnages, on a hâte d’en voir plus, malgrè le manque de contenu, comparé aux autres jeu de combats qui sont sortis l’année dernière … Il ne nous reste plus qu’à attendre …